Elon Musk suspend Kanye West de Twitter pour avoir tenu des propos abominables
À peine de retour sur Twitter, il y a deux semaines, après avoir tenu des propos antisémites, le rappeur Kanye West, aujourd'hui connu sous le nom de Ye, est de nouveau dans la tourmante.
Cela a même obligé le nouveau patron de la plateforme, Elon Musk, à suspendre de nouveau son compte.La raison: « incitation à la violence ».
En effet, le polémique artiste a partagé sur le réseau social une image d'une croix gammée entrelacée avec une étoile de David.
Déjà, en octobre dernier, il avait été suspendu pour avoir déclaré vouloir « déclencher la guerre contre les Juifs ».
C'est Elon Musk lui-même qui a fait l'annonce de cette suspension lorsque questionné à ce sujet par un utilisateur.
« J'ai fait de mon mieux. Malgré cela, il a de nouveau violé notre règle contre l'incitation à la violence. Le compte sera suspendu. »
I tried my best. Despite that, he again violated our rule against incitement to violence. Account will be suspended.— Elon Musk (@elonmusk) December 2, 2022
D'ailleurs, peu de temps avant la suspension de son compte, Ye a rendu publique une conversation qu'il a eue en privé avec l'homme d'affaires.
« Désolé mais tu es allé trop loin, ce n'est pas de l'amour », lui a d'abord mentionné le propriétaire majoritaire de Twitter.
« Qui a fait de vous le juge? », l'a ensuite défié le rappeur.
La suspension intervient également au lendemain d'une participation de Ye à l'émission du leader complotiste Alex Jones, Infowars, dans laquelle il tient des propos favorables à Hitler et au mouvement qui y est associé.
Kanye West: "I love Jewish people, but I also love Nazis." pic.twitter.com/xZxsQ4GkUa— Right Wing Watch (@RightWingWatch) December 1, 2022
Ces propos surviennent à la suite des déclarations de Ye selon lesquelles il ambitionne de se présenter comme candidat à l'élection présidentielle américaine de 2024.
Celui qui affirme souffrir de troubles bipolaires fait depuis quelque temps la controverse concernant des propos antisémitistes.
Sources: Le Parisien / Agence France-Presse
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