La Ville de Québec impose de nouvelles limites quant à l'arrosage des pelouses

Publié le 17 mai 2022 à 10h15
PAR

Prochainement, l'administration de la Ville de Québec pourrait instaurer de nouvelles mesures en ce qui concerne l'arrosage des pelouses et autres travaux d'entretien des terrains. L'objectif est de s'assurer d'une meilleure gestion de l'eau potable, et ce, de façon durable.

D'après les informations recueillies par La Presse, il ne sera permis d'arroser les pelouses qu'à raison de deux soirs par semaine durant l'été de 2022. Puis, en 2023, cette limitation sera d'un seul soir par semaine. De plus, il sera interdit d'arroser lors des temps de pluie.

De même, arroser une surface extérieure « non végétalisée », telle qu'un espace de stationnement, ne sera accepté qu'entre le 1er mai et le 15 juin.

Ces nouvelles limitations ont été adoptées à l'unanimité lors du dernier conseil municipal, lundi soir.


Le nouveau maire de Québec, Bruno Marchand, justifie en partie ces mesures en rappelant que la ville a par le passé vécu de nombreuses difficultés en termes de manque d'eau potable. Par exemple, à l'été 2021, trois épisodes « critiques » de ce genre ont été recensés.

« Ça fait deux ans qu'on vit ces problèmes, des problèmes qu'on n'avait jamais vécus avant. »

Cela étant dit, M. Marchand a affirmé qu'après des études, il a été reconnu que le principal élément qui provoquait ce manque d'eau potable est l'arrosage des gazons.

« Les études nous démontrent que ça venait des gens qui arrosaient leur gazon. On n'a rien contre les gens qui arrosent leur gazon, mais quand ça crée un problème pour alimenter en eau potable les gens de la ville, ça nous pose un problème. »

Dans le même ordre d'idées, la Ville entend mettre de nouvelles mesures sur les jeux d'eau, où un système de déclenchement sur appel devra être installé dès 2025, ainsi que sur les stations de lavage de voitures.

Selon le maire, les citoyens de Québec devront dorénavant prévilégier la récupération de l'eau de pluie ou encore l'ajout du trèfle sur leur terrain. Ce dernier est une plante herbacée qui demande beaucoup moins d'eau que le gazon.

La Ville indique d'ailleurs qu'elle n'a pas dans ses plans, du moins pour le moment, l'installation de compteurs d'eau.

L'administration assure finalement que la Ville n'est présentement pas en « mode répression ». Les citoyens ne recevront pas encore des amendes, mais doivent s'attendre à cette éventualité dans « des semaines, voire des mois ».

Des équipes se déplaceront dans les quartiers afin d'expliquer aux résidents les buts derrière cette opération.

Source : La Presse
10 dernières chroniques
pub