L'OMS a annoncé par le biais de son groupe d'expert qui supervise le développement de vaccins contre la COVID-19, qu'à long terme « une stratégie de vaccination basée sur des rappels répétés » des premiers vaccins « a peu de chances d'être appropriée ou viable ».
Dans le même communiqué, l'OMS juge qu'il faudrait que les pharmaceutiques développent des vaccins qui « soient basés sur des souches [] proches des variants en circulation. En attendant que de tels vaccins soient disponibles, et au fur et à mesure de l'évolution du virus SRAS-CoV-2, il faudra peut-être mettre à jour la composition des vaccins anti-COVID-19 actuels, afin de s'assurer qu'ils continuent de fournir les niveaux de protection recommandés par l'OMS contre l'infection et la maladie ».
De plus, il faudrait que « les fabricants de vaccins prennent des mesures à court terme pour développer et tester des vaccins contre les variants dominants et qu'ils partagent ces données » pour mettre fin à la pandémie cette année.
L'OMS croit que cela est possible, mais pour enrayer la pandémie, il faudrait arriver à un taux de vaccination de 70% de la population mondiale d'ici la moitié de 2022.