Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, s'adresse à la population avec un message encourageant

« On me demande souvent si je suis découragé par les temps qui courent et je vous réponds toujours aussi fermement que non. La gestion du changement, ça prend du temps. Je suis toujours aussi convaincu que nous allons réussir à livrer notre Plan santé, un succès à la fois. »

« Ce que nous avons entamé avec notre Plan santé, c'est un profond changement de culture pour notre réseau de la santé, mais c'est aussi un projet de société pour tous les Québécois. Collectivement, la pandémie de COVID-19 nous a fait réaliser l'état du réseau de la santé et aujourd'hui, nous sommes plus que jamais convaincus des gestes nécessaires à poser pour que le Québec ait le réseau qu'il mérite. Le changement ne repose pas seulement sur notre réseau de la santé et notre personnel soignant, mais aussi sur notre vision collective des soins et services en santé. »

« C'est en misant sur nos succès et ce qui va bien que nous allons y arriver. Ce n'est pas en faisant ressortir ce qui ne va pas que nous allons rendre notre réseau de la santé attrayant. Bien entendu, il y a des choses qui vont moins bien, c'est certain et je le reconnais. Mais on ne peut pas toujours parler uniquement de ce qui va mal puisqu'on contribue ainsi à décourager ceux dont on a besoin et qui voudraient nous aider à réussir. »

« Je veux aussi rassurer tous ceux qui trouvent que c'est une tâche colossale : je ne suis pas seul pour réussir ce projet que nous avons pour les Québécois. Tout d'abord, plusieurs partenaires nous ont donné leur confiance depuis le dépôt du Plan santé en mars dernier et rament déjà dans le même sens que nous. Je prends à titre d'exemple les médecins de famille qui ont relevé le défi de prendre en charge 500 000 Québécois de plus. La cible intérimaire du 30 septembre a été dépassée et celle du 31 décembre est sur la bonne voie pour y arriver. Ajoutons à cela l'ouverture de cliniques d'infirmiers praticiens spécialisés (IPS) pour désengorger nos urgences sur l'île de Montréal, qui est une des recommandations de la cellule de crise sur les urgences que nous avons mise en place il y a un mois. »

« J'ai aussi le privilège de compter sur un premier ministre, François Legault, pour qui la santé est une priorité et qui nous appuiera pour réaliser nos engagements. Je pense, entre autres, à la mise en place de deux mini-hôpitaux privés pour désengorger les unités d'urgence des centres hospitaliers et offrir une meilleure experience aux patients. Pour ce faire, je pourrai compter sur l'appui de Youri Chassin, adjoint parlementaire du ministre de la Santé du Québec, qui se concentrera sur la réalisation de cet engagement. Je peux aussi compter sur le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, à qui le premier ministre du Québec a renouvelé sa confiance. Nous avons aussi maintenant une nouvelle ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Belanger, qui me soutiendra dans nos grands projets pour la santé et qui fera des soins à domicile pour aînés et des enjeux de vieillissement de la population ses priorités. Ce sera par ailleurs Sonia Bélanger qui aura l'honneur de piloter le projet de loi sur l'aide médicale à mourir à l'Assemblée nationale du Québec, qui est si important pour notre société. En parallèle, nous aurons aussi Éric Caire, ministre de la Cybersécurité et du Numérique, qui pilotera le projet de loi que nous déposerons sur l'accessibilité aux données en santé, qui est tout aussi important pour la transformation et la modernisation de notre réseau de la santé. »

« Comme ailleurs au Canada, nous faisons face à une pénurie de main-d'oeuvre dans tous les secteurs d'activités et donc, notamment dans le domaine de la santé. C'est pourquoi nous travaillons en collaboration avec mes collègues ministres de l'Immigration, de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur, de l'Emploi et de l'Habitation afin de coordonner nos efforts. Nous sommes déjà en action. Nous avons déployé des formations accélérées et offert des bourses pour augmenter des cohortes dans les domaines de la santé, notamment pour les infirmiers. Nous aurons aussi l'appui de Sonia LeBel, présidente du Secrétariat du Conseil du trésor, pour le décloisonnement de plusieurs professions, comme nous l'avons fait lors la campagne de vaccination contre la COVID-19 afin de mettre tous les professionnels de la santé à contribution. »

« Vous voyez, le Plan santé, c'est tout le gouvernement du Québec qui s'y consacre. Et je ne voudrais pas oublier toute la collaboration que nous avons de la sous-ministre de la Santé, Dominique Savoie, de même que de toute son équipe. »

« Le réseau de santé du Québec n'est pas le seul à subir les contrecoups des deux dernières années et demie de pandémie de COVID-19 et du trio de virus respiratoires qui sévit présentement partout dans le monde. Il faut donc travailler sur l'urgent, mais aussi sur l'important. C'est une question d'équilibre. Pour nous assurer de l'exécution du Plan santé, nous allons aussi continuer d'être transparents en publiant les indicateurs de performance du réseau de la santé, même si les nouvelles ne sont pas toujours bonnes. Les solutions pour améliorer le réseau de la santé étaient connues depuis longtemps, mais ça prend du courage, de la concertation et une prise de conscience collective, notamment du personnel soignant, du ministère de la Santé du Québec et des partenaires pour les mettre en place. Depuis que nous avons présenté le Plan santé aux Québécois, il s'est écoulé à peine neuf mois. Ce n'est pas le temps de se décourager. On avance résolument, avec détermination. On s'est engagés auprès de la population à rendre notre réseau de la santé plus humain et plus performant et c'est ce que nous allons réaliser pour les Québécois. Nous allons rendre aux Québécois un réseau de ka santé dont ils seront fiers. Je vous en donne ma parole. »