« Ce soir je réponds avec lucidité à une question centrale qui s'est posée, sans l'avoir cherchée, dans ma vie depuis deux ans. Oui, le dégoût croît au fil des dénonciations et il ne pourrait être plus grand qu'en ce moment.
Si je n'ai daté que deux fois en deux ans et que j'en suis ressortie complètement affadie à chaque fois, c'est la faute à ce dégoût. Pas à celle de me mes rencontres. Je n'arrive plus à être allumée par les hommes. Ravageur constat post Me Too pour moi.
C'est triste parce que j'ai beaucoup aimé aimer les hommes. Nos vies sentimentales sont des victimes collatérales, on nous ampute une partie de nous même.
Et j'ai des douleurs fantômes. »