Bruno Marcil vit un deuil concernant sa carrière
Bruno Marcil traverse une période pleine de travail, de plaisir et d'évolution personnelle, tout en affirmant un regard lucide sur STAT, Doute raisonnable et MR BIG.
Il raconte en entrevue avec le magazine 7 Jours aller très bien et vivre une phase étonnamment riche où les projets se bousculent sans qu'il perde son équilibre.
Il souligne que tourner un méchant dans MR BIG demeure un pur plaisir, surtout quand il retrouve des amis comme Pierre-Yves Cardinal et Guillaume Cyr autour du réalisateur Alexis Durand-Brault. Il aime cette liberté créative qui lui permet de jouer autrement et d'explorer un registre puissant.
Il admet avoir craint un ralentissement après Les Invisibles, mais cette inquiétude n'a pas duré longtemps. Il explique que les gens pensent qu'il déborde de travail parce qu'ils le voient dans trois séries au même moment, alors qu'en réalité il tourne beaucoup moins qu'on pourrait croire. Il précise qu'une saison comme MR BIG lui demande une dizaine de jours seulement, ce qui lui laisse de l'espace pour souffler.
Bruno Marcil et la maturité qui transforme STAT
Il confirme que le passage de STAT en format hebdomadaire a changé sa vie professionnelle. Depuis que son personnage Daniel est devenu papa, il sent un retrait naturel des intrigues quotidiennes.
Il passe donc de trois ou quatre jours de plateau à des semaines entières sans tourner. Il reconnaît devoir apprivoiser ce nouveau rythme et traverser un petit deuil, même si son attachement au personnage demeure très fort :
« Oui, après quatre ans, il y a un certain deuil. En même temps, mon personnage est encore là, je dois juste m'adapter à une nouvelle façon d'aborder tout ça. Je m'ennuie de triper avec la gang, mais aussi de mes journées de tournage avec Julie Perreault. »
Il confie aimer jouer Daniel, personnage contradictoire qu'il voudrait parfois secouer avant de le prendre dans ses bras. Il compare cette relation à celle qu'il entretient avec Tanguay dans Doute raisonnable, un homme qu'il adore détester parce qu'il a un côté mononcle profondément assumé.
Il parle aussi avec admiration de Julie Perreault, partenaire de jeu et réalisatrice qui l'impressionne autant par sa rigueur que par son intelligence artistique.
Il dit se sentir réellement choyé de la retrouver d'un plateau à l'autre, tout en nommant aussi le jeune réalisateur Thomas Soto, qu'il a découvert sur Doute raisonnable.
Il admet que sa carrière a mis beaucoup de temps à décoller. Il se rappelle les auditions publicitaires qui n'aboutissaient jamais, les années difficiles où il doutait de sa place dans ce métier et les moments où la musique lui offrait une bouée sans offrir un véritable avenir.
Il a tout de même conservé une gratitude immense pour cette époque où il a partagé la scène avec Robert Charlebois et remporté Ma première Place des Arts.
Aujourd'hui, il mise sur la variété et la liberté, deux valeurs qu'il chérit plus que tout. Il souhaite continuer d'avoir autant de plaisir au travail et de cultiver une vie privée remplie de relations authentiques, généreuses et vraies.
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