À 100 ans, Janette Bertrand parle sans filtre d'amour et de désir
Crédit photo: Instagram
Cette semaine, Janette Bertrand était l'invitée d'Ève-Marie Lortie à Salut Bonjour, une entrevue réalisée en dehors des heures habituelles de l'émission, mais que le public a pu découvrir avec grand plaisir. Janette nous y a parlé d'amour.
Quel privilège pour l'animatrice d'accueillir cette femme d'exception, centenaire, toujours aussi lucide, drôle et courageuse.
Venue présenter son nouveau livre, Cent ans d'histoire, Janette a parlé avec son franc-parler légendaire, abordant sans détour un sujet encore trop souvent tabou : l'intimité chez les aînés.
Avec le ton doux, mais déterminé qu'on lui connaît, Janette a tenu à s'adresser aux plus jeunes, ceux qui croient encore, à tort, que la passion ou la sensualité s'éteignent avec le temps :
« Moi, j'ai des enfants qui croient que... J'ai dit : vous pensez que vous êtes nés de quoi? Sous un chou? C'est sûr qu'on faisait l'amour, voyons donc! Mais les parents, ils ne peuvent pas faire l'amour. C'est bon pour les jeunes. Faire l'amour, c'est bon pour les jeunes. Les vieux, c'est trop laid. Alors, il y a encore des choses à changer. »
Une phrase simple, drôle, mais puissante : Janette remet les pendules à l'heure. Pour elle, l'amour, le désir et la tendresse n'ont rien à voir avec l'âge ; ils font partie de la vie, jusqu'au bout.
Janette Bertrand: « il faut poser les vraies questions à nos parents »
Dans la même entrevue, Janette a insisté sur l'importance du dialogue entre les générations.
Elle encourage les plus jeunes à poser des questions à leurs parents, à ne pas attendre la fin pour comprendre d'où ils viennent. Comme elle l'avait confié récemment à QUB radio :
« J'ai toujours regretté de ne pas avoir demandé les vraies affaires : L'aimais-tu, maman? Combien d'enfants tu voulais? Comment c'était? On ne demande pas ça à ses parents... Et pourtant, c'est tellement important. »
Toujours curieuse du monde, Janette Bertrand continue d'ouvrir des discussions essentielles avec la même passion, la même bienveillance et une incroyable liberté de ton.
À cent ans, elle prouve encore qu'on n'a jamais fini d'apprendre, d'aimer ni de parler vrai.
Source : HollywoodPQ
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