« J'étais au fond du baril.
La pire journée, mon père, il était, une des seule journées que sa femme n'était pas là, il était avec ma cousine de sa femme.
Il a dit: Anneli, lâche pas ma belle!
Il ne parle presque plus.
Il était dans sa chambre, au CHSLD.
J'étais chez nous.
Et il a dit ça devant la cousine: Anneli, lâche pas ma belle!
Ça a été, qu'est-ce qui se passe là là, qu'est-ce qu'il y a là là?
C'est quoi l'âme? Ça voyage. On se parle. On est loin.
Moi la, il y a des affaires de même, je sais pas comment le dire, mais c'est arrivé. »