Grégory Charles se confie avec tendresse sur sa fille et leur passion commune
Crédit photo: Instagram
Entre spectacles, projets télé, et direction de son académie, Grégory Charles mène une vie à cent milles à l'heure.
Cependant, malgré un horaire chargé, l'artiste trouve toujours le moyen de nourrir l'essentiel: sa relation précieuse avec sa fille Julia, qu'il décrit avec beaucoup d'émotion, dans une entrevue accordée au magazine 7 Jours.
Chaque été, Grégory et sa fille partent ensemble à l'aventure.
Cette année, leur itinéraire les mènera du nord de l'Europe jusqu'au Danemark, en passant par la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne, le tout à partir de leur pied-à-terre parisien:
« On adore ces voyages! On a aussi fait la Suisse, l'Autriche et toutes les villes de la Renaissance italienne. »
Ces escapades sont bien plus que des vacances.
Ce sont des moments privilégiés, tissés de culture, de complicité et de musique.
Julia, une jeune artiste prometteuse
Julia, qui vient de compléter sa première secondaire, semble marcher dans les pas de ses parents.
Douée pour la danse, le piano et la composition, elle a récemment remporté Secondaire en spectacle avec une pièce originale, qu'elle a elle-même interprétée au piano.
« Elle est très douée en musique, ce qui n'est pas surprenant avec les parents qu'elle a », lance fièrement Grégory, ému par son talent.
Chaque jour, père et fille partagent un rituel musical matinal.
Ce n'est que le début, puisque la musique continue souvent de résonner dans la maison pendant le reste de la journée.
Chez les Charles, la musique fait partie du quotidien.
Même si Grégory avoue s'asseoir rarement au piano pour le simple plaisir, son instrument étant son outil de travail principal, c'est Julia et sa conjointe qui prennent le relais de la bande sonore familiale.
« Ma fille a une playlist dans laquelle elle ajoute des chansons chaque jour pour moi et pour sa mère qu'elle veut nous faire découvrir. Elle les connaît toutes! »
Par contre, Grégory confie avoir aussi besoin de silence.
Victime d'insomnie, il trouve ses instants de calme quand tout le monde dort, des heures suspendues où l'artiste laisse place à l'homme.
Avec ses 174 spectacles à venir, son académie qui forme des milliers d'élèves, l'émission Piano public qu'il coanime et un projet touchant à venir sur AMI-télé (Tous en coeur, autour de la maladie d'Alzheimer), Grégory Charles ne s'arrête jamais.
Malgré cette effervescence professionnelle, la famille demeure son centre, son point d'ancrage, sa mélodie de fond.
« Pour moi, Mourir sur scène, ce n'est pas qu'une chanson de Dalida; c'est un souhait! Je veux faire ce métier le plus longtemps possible », conclut-il.
Dans les yeux de sa fille, on devine déjà la relève, prête à faire vibrer le monde à son tour.
Source: 7 Jours
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