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Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau sont dans une controverse


PUBLICATION
Eve Demers
19 mai 2025  (20h31)
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Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau
Crédit photo: Instagram

Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau se sont solidement mis dans l'eau chaude.

En effet, certains de leurs propos concernant l'affaire Florence ont dépassé les bornes pour plusieurs.

Des propos controversés

Ainsi, sur Facebook, Jonathan Michaud a dénoncé les propos des animateurs radio, dans dans un texte poignant :
« Concernant l'affaire Florence, où une jeune femme avec une déficience intellectuelle s'est retrouvée en prison et au "trou" faute d'avoir de l'assistance adaptée à ses besoins.

Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau de l'émission

La Commission au 98,5 FM tentent de répondre à la question "Quelle est la place des personnes comme
Florence si ce n'est pas la prison?"
Leur réponse: LA MORGUE!
Ils sont d'avis qu'il vaudrait mieux "libérer" par l'euthanasie les personnes comme Florence.

Ferrandez nous explique en détail tout au long de ce segment son raisonnement. Il décrit comment les services de soutien ne peuvent pas fonctionner pour les personnes handicapées qui sont "hors norme" et inévitablement il faut les éliminer.

Nathalie Normandeau est d'accord:
"Et moi j'avoue là que je ne sais pas quoi répondre parce qu'il n'y a aucune ressource tant privée qu'au public.

Aucune ressource n'est adaptée pour répondre aux conditions de Florence et on s'entend des Florence. Il y a en a au Québec.

"Et on n'arrive pas à répondre parce que ça vient nous chercher, il y a les auditeurs qui ont soulevé la possibilité de l'aide médicale à mourir."

Ferrandez nous explique ses critères pour la mise à mort de ce groupe:

"[..] comme par exemple des personnes (autistes) qui ferment peu ou jamais la bouche qui bave continuellement, qui font de l'écholalie et des sons répétés.

"J'ai vu un cas semblable à celui-là dans un hôpital. La personne était attachée à son siège, c'était un homme.
Il était nu parce que souvent on enlève tout autour d'eux. On enlève les draps, les rideaux, leurs vêtements et écoute cette personne-là. Se plaignaient les sons qui sortaient de cette chambre. Là, c'était soit une plainte mélancolique d'une personne qui n'arrive pas à articuler des mots, soit une plainte rageuse sans arrêt. Et donc la personne attachée, la porte barrée et la question qui se pose. Est-ce qu'on peut en vouloir à la ressource intermédiaire de dire on ne peut plus s'occuper de cette personne?"

Ferrandez semble bien comprendre les conditions et les lacunes du système de soutien actuel. Sa conclusion est qu'il nous faut notre propre solution finale, car pour lui, c'est absolument inévitable:

"À un moment donné, on doit se poser la question. En tout cas, la première chose qu'on doit faire, c'est arrêter de penser qu'il y a une place pour ces personnes-là et que l'état devrait s'en occuper. ça, il faut arrêter ça tout de suite. Mais après ça, la discussion est ouverte."

"Moi, je pense qu'il faut lui trouver un autre nom, une forme de libération qu'il faut inventer pour ces personnes-là."
"En quoi l'état a le droit de dire non? Est-ce qu'il y aurait un comité de sage qui pourrait prendre cette réflexion, cette décision-là?" »

Une conclusion troublante

Il en vient donc à une bien triste conclusion :
« Ferrandez a la même perspective et les mêmes arguments que le régime allemand lors de la Deuxième Guerre mondiale pour justifier la destruction de 300 000 personnes handicapées:

"Si quelqu'un veut juger de la question de l'euthanasie, il doit aller dans un asile de fous et y rester quelques jours avec les malades. La réponse sera liée à une profonde gratitude pour sa propre santé et à la question de savoir s'il est plus humain d'aider un tel être à trouver une fin paisible ou de continuer à le soigner." - Dr Karl Brandt, directeur du programme d'euthanasie Aktion T4

Heureusement pour lui, le régime totalitaire allemand a aussi implanté une solution! En effet, ce que propose Ferrandez a déjà existé. Ce programme, Aktion T4, introduit au début du régime pour exterminer les personnes handicapées. Dans l'équivalent des CHSLD qu'on a au Québec, des panels de sages médecins décidaient de "libérer" les "vies indignes d'être vécues" en les éliminant dans les prototypes des chambres à gaz. Cette avancée technologique a été optimisée pour ensuite être déployée pour les autres groupes jugés indésirables.
Ferrandez à bien réfléchit à son plan, il veut améliorer la solution et nous propose:

"Au lieu d'appeler ça de l'aide à mourir, on pourrait appeler ça des soins palliatifs. Si on disait: chaque crise que cette personne-là vit doit être considérée comme un symptôme d'une maladie profonde et on la traite avec une médication qui pourrait amener au décès à la longue, peut être quelque chose de doux comme ça."

Plus loin, Ferrandez le géant intellectuel, faisant partie de notre élite cognitive, semble être déçu que selon des études qu'il a dans son char, 9 sur 10 des mères d'enfants avec une déficience intellectuelle ne seraient pas prêtes à faire euthanasier leur enfant.

Pourquoi juste les mères? On commence à avoir une petite idée de sa vision du monde, n'est-ce pas?

Je verrais bien Ferrandez faire partie de ce groupe de "sage" (cave?) qui déciderait quelles personnes handicapées méritent d'être exécutées en étant "longuement et doucement" empoisonnées.

Ou bien se porterait-il volontaire pour administrer ce fameux médicament?

Évidemment, c'est faux que c'est impossible de fournir de l'assistance aux personnes handicapées avec des incapacités sévères.

Une auditrice le rappel à l'ordre:

"ça me met hors de moi ce sujet là, honnêtement aujourd'hui, parce que ma tante dans les années 90, ok, elle travaillait dans un centre de réadaptation pour personnes lourdement handicapées. Ces enfants-là y étaient extrêmement bien traités. Je comprends pas comment ça se fait qu'en 90, on était capable de le faire. On arrive en 2025. On sait plus quoi faire donc on est en train de commencer à parler de vouloir les euthanasier. C'est carrément ça, c'est aberrant. Il faut être humain là, à un moment donné."

Pff, être humain c'est pour les faibles! »

En conclusion

Ainsi, il a conclu en mentionnant :
« Ferrandez n'en démord pas, il faut absolument faire disparaitre les
"hors normes" et suivre son plan d'éradication.

Et c'est sans compter ce qui existe ailleurs dans le monde pour soutenir les personnes handicapées et ce qu'on fait avec Coop Assist. On peut faire beaucoup mieux au Québec.

Ferrendez dans ses fantasmes névrosés saveur SS ne semble pas se rendre compte que la plupart des gens sont capables d'empathie, de compassion, de reconnaitre leur humanité dans les autres.

Bâtir et soutenir demande davantage d'efforts.

Disséminer des discours haineux pour détruire des humains est beaucoup plus facile. Surtout quand ils sont largement sans voix.

Le handicap fait partie de la condition humaine. Ce n'est pas quelque chose à exterminer.

Rejeter les personnes handicapées est rejeter sa propre humanité. »
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