Pierre-Yves McSween se confie sur sa peur de l'intelligence artificielle et de ses conséquences

Cette fois, c'est l'intelligence artificielle qui l'inquiète.

Dans une récente vidéo publiée sur TikTok, le chroniqueur économique a confié qu'il était anxieux, voire très inquiet, des répercussions de l'IA sur nos métiers.

Selon lui, on n'est plus du tout dans la science-fiction.

On est déjà dedans.

Il explique qu'il est aujourd'hui possible de prendre des états financiers, de les soumettre à un outil comme ChatGPT, et d'obtenir en quelques secondes une analyse.

Pas parfaite, mais assez bonne pour inquiéter ceux qui, jadis, facturaient cher pour ce type de service.

McSween donne des exemples frappants.

Les avocats.

Les radiologistes.

Les architectes.

Des professions basées sur l'expertise intellectuelle, autrefois intouchables, qui se retrouvent maintenant en compétition avec une machine capable d'analyser plus vite, de comparer davantage, de croiser des milliers de données sans broncher.

« Comment rivaliser avec ça? » demande-t-il, visiblement préoccupé.

Ce n'est pas uniquement pour les autres qu'il s'inquiète.

Il reconnaît lui-même qu'un robot pourrait bientôt faire son travail de vulgarisateur financier.

Lire l'actualité économique, en extraire les grandes lignes, puis les résumer simplement pour le grand public, c'est une mission qu'il a perfectionnée au fil des ans, mais qu'une IA, selon lui, pourrait reproduire plus tôt qu'on le pense.

La seule lueur d'espoir?

Les métiers mécaniques, manuels, qui impliquent de poser des gestes concrets sur le terrain.

Un électricien, un plombier, un charpentier : pour l'instant, impossible de remplacer ça par une machine.

Cependant, pour tous les autres, ceux qui jonglent avec des données, des analyses, des mots, l'avenir semble beaucoup plus fragile.

Pierre-Yves McSween, toujours lucide, lance donc un avertissement.

L'intelligence artificielle n'est plus une menace lointaine.

C'est une révolution en cours, et elle est en train de changer les règles du jeu.