Simon-Olivier Fecteau a reçu un mauvais diagnostic de santé mentale qui l'a profondément affecté
Crédit photo: Instagram
Il y a des confidences qui frappent fort.
Celle faite par Simon-Olivier Fecteau au micro du balado Prends un break en est une.
Le réalisateur, scénariste et comédien s'est livré sans filtre sur un épisode difficile de sa jeunesse: un moment où, en pleine tempête intérieure, il a reçu un diagnostic aussi lourd qu'injuste.
Une première crise à 17 ans
Tout a commencé alors qu'il n'était qu'un adolescent, comme le rapporte HollywoodPQ:
« Première crise d'anxiété, j'avais 17 ans... On avait fumé beaucoup de pot et j'ai eu, pour la première fois, une crise d'anxiété. Sans internet pour comprendre ce qui se passait, j'avais juste l'impression de devenir fou. »
Plutôt que de parler de ce qu'il vivait, il a gardé ça pour lui.
Il avait peur, il se sentait seul et il croyait être « un cas ».
Alors, il est allé consulter.
Un diagnostic bouleversant et une pilule de trop
Ce que le médecin lui dit à l'époque?
Qu'il est schizophrène.
Sans plus de nuances, on lui prescrit des antipsychotiques puissants:
« J'ai eu des hallucinations. Pas auditives, mais visuelles. Des pensées étranges, dérangeantes. Une seule pilule, et ma tête a viré à l'envers. »
Pendant un an, il prendra ces médicaments et pendant un an, il aura l'impression que sa vie est en train de lui glisser entre les doigts:
« J'ai perdu un an de ma vie. Je pensais que ma vie était finie. »
Un long chemin vers la vérité
Ce n'est qu'une décennie plus tard qu'il comprend ce qu'il a vraiment: de l'anxiété.
Une réalité bien différente, mais mal comprise à l'époque:
« J'ai juste su, comme 10 ou 12 ans après, que ce que j'avais, c'était de l'anxiété. »
En ajustant sa routine, en testant des approches plus adaptées, Simon-Olivier a enfin pu retrouver un équilibre.
Une parole précieuse, encore trop rare
Ce témoignage met en lumière une époque où la santé mentale était encore taboue, où les jeunes étaient souvent mal orientés, mal écoutés.
Aujourd'hui, en osant raconter cette erreur dramatique, Simon-Olivier Fecteau ouvre la porte à une meilleure compréhension et peut-être à un peu plus de compassion.
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