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Des employés d'hôtellerie à Montréal se voient forcés à dormir au travail à cause de la grève de la STM


PUBLICATION
Eve Demers
5 novembre 2025  (11h23)
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Hôtel Marriott Château Champlain
Crédit photo: Instagram

Il y a des situations où tout le monde fait semblant que ça va, mais en coulisses, ça craque de partout. C'est un peu ce qui se passe dans l'hôtellerie à Montréal, depuis le début de la grève à la STM.

Plus de métros, moins d'horaires, des trajets impossibles à prévoir et des employés qui, eux, doivent quand même être là à 5 h du matin, pour préparer le petit déjeuner des voyageurs encore endormis.
Alors, il a fallu improviser.
Au Hampton Inn, en plein centre-ville, quelques membres du personnel ont dormi au travail cette fin de semaine.
Des chambres ont été libérées pour eux, parce que sinon, il était impossible d'arriver à temps.
Ils ont terminé leur quart, sont retournés chez eux manger, puis sont revenus pour passer la nuit sur place, non pas par confort, mais par nécessité.
Le directeur, Ian Marceau, le dit franchement :
« On ne peut pas tenir comme ça un mois. Il faut que ça se règle. »

De plus, livrer des taxis à tout le monde, ça finit par coûter très cher.

Une industrie hôtelière au centre-ville de Montréal dépendante du transport

À Montréal, environ 12 000 personnes travaillent dans les hôtels. La plupart n'ont pas une voiture et prennent le bus ou le métro.
Alors, quand le réseau s'arrête, tout s'arrête avec.
Ce n'est pas seulement l'opération interne qui souffre. Le service aux chambres est suspendu dans certains établissements, les partys de Noël commencent à être annulés ou réduits et l'image de Montréal à l'international en prend un coup.
Benjamin David, du Marriott Château Champlain, le résume d'une phrase :
« Les touristes arrivent à l'aéroport, en travaux. Ils arrivent en ville, et il n'y a pas de transport. Ça n'aide pas. »

Résultat : baisse de clientèle locale et une perte prévue de 50 % au restaurant de l'hôtel ce mois-ci.
L'Association hôtelière du Grand Montréal lance un message clair au gouvernement Legault : appliquer immédiatement la loi 89, adoptée pour éviter exactement ce genre de paralysie, mais qui n'entrera en vigueur que le 30 novembre.
Pour les hôtels, attendre est tout simplement impossible : chaque taxi remboursé gonfle la facture, chaque retard paralyse une équipe et chaque jour ajoute un poids de plus au budget.
Dominique Villeneuve, de l'Association, ne tourne pas autour du pot :
« La STM, c'est un service essentiel. On demande au ministre d'agir maintenant. »

Source : Salut Bonjour
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