Dès le 1er janvier, il y aura un changement important dans les épiceries
À compter du 1er janvier 2026, une nouvelle étiquette deviendra obligatoire sur plusieurs aliments transformés vendus au Canada, et elle risque de changer vos habitudes d'épicerie.
Santé Canada exigera l'ajout d'un symbole bien visible sur les produits contenant trop de sucre, de sodium ou de gras saturés, afin d'aider les consommateurs à faire des choix plus éclairés.
Même si la réglementation n'entrera officiellement en vigueur qu'au début de 2026, plusieurs produits affichent déjà cette étiquette sur les tablettes des épiceries.
Ce symbole, facilement reconnaissable grâce à une loupe, signale qu'un aliment dépasse les seuils recommandés pour l'un ou plusieurs de ces nutriments associés à des risques pour la santé.
Selon une étude de l'Université Laval publiée en mai dernier, environ 60 % des aliments transformés les plus vendus au Québec porteront cette étiquette dès le Nouvel An.
Cette proportion élevée démontre à quel point les produits transformés occupent une place importante dans l'alimentation quotidienne des Québécois.
Étiquette nutritionnelle et pression sur l'industrie alimentaire
L'objectif de Santé Canada repose sur deux grandes intentions. D'abord, informer clairement les consommateurs afin qu'ils puissent limiter l'achat d'aliments moins favorables à leur santé.
Ensuite, exercer une pression directe sur l'industrie alimentaire pour l'inciter à revoir certaines recettes trop riches en sucre, en sel ou en gras saturés.
Pour plusieurs entreprises, afficher un symbole d'avertissement bien en évidence pourrait nuire à l'image du produit et influencer les décisions d'achat.
Certaines marques ont déjà commencé à reformuler leurs produits afin d'éviter l'apposition de cette étiquette jugée peu attrayante.
Du côté des consommateurs, cette nouvelle mesure vise à simplifier la lecture des étiquettes nutritionnelles, souvent complexes ou difficiles à interpréter rapidement.
Plutôt que de décortiquer les tableaux de valeurs nutritives, un simple coup d'oeil permettra d'identifier les produits à consommer avec modération.
Santé Canada espère ainsi contribuer à la prévention de maladies chroniques comme le diabète, l'hypertension et les maladies cardiovasculaires.
Les experts en nutrition soulignent que cette initiative pourrait aussi favoriser une meilleure éducation alimentaire, surtout chez les familles pressées.
Toutefois, certains craignent que l'étiquette ne stigmatise certains aliments sans tenir compte des portions ou du contexte global de l'alimentation.
D'autres estiment au contraire qu'il s'agit d'un pas nécessaire pour rééquilibrer un marché où les produits transformés dominent largement.
Une chose est certaine, cette nouvelle étiquette changera le paysage des tablettes d'épicerie et risque de susciter de nombreuses discussions dès son entrée en vigueur.
À partir de janvier 2026, ignorer le contenu de son panier d'épicerie deviendra un peu plus difficile.
Source : Salut Bonjour
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