Un geste choquant secoue une ville du Québec et les policiers recherchent des informations

Le MELCCFP a lancé vendredi un appel au public afin d'obtenir des informations sur cet abattage commis en dehors des périodes de chasse autorisées. L'orignal aurait été tué vers la fin novembre ou au début décembre, possiblement par arme à feu, ce qui constitue une infraction grave.

Le geste devient encore plus troublant en apprenant que l'animal a été éviscéré sur place. Une partie importante de la carcasse a été laissée au kilomètre 15 du chemin du Sault-aux-Cochons, une zone fréquentée par les chasseurs, mais aussi par les familles et les travailleurs forestiers.

Pour les autorités, ce type de crime faunique met en péril la gestion durable des populations d'orignaux, déjà fragilisées dans plusieurs régions du Québec. Le braconnage n'a rien de banal, car il contourne les règles établies pour protéger les habitats et assurer un équilibre essentiel.

La faune de la Côte-Nord fait partie du patrimoine collectif, si bien qu'un geste de ce genre provoque rapidement l'indignation. En abattant illégalement un orignal, le ou les responsables ne se contentent pas d'enfreindre la loi, ils affectent aussi la ressource faunique d'une région entière.

Le ministère demande à toute personne détenant un renseignement, même minime, de communiquer avec SOS Braconnage. Ces signalements confidentiels permettent souvent d'accélérer les enquêtes et d'identifier les fautifs, un élément crucial lorsque les actes surviennent dans des zones isolées.

Ce dossier est aussi l'occasion de rappeler que le respect de la réglementation n'est pas qu'une question de conformité : c'est un engagement envers la nature.

Sur la Côte-Nord, chasseurs, pêcheurs et amateurs de plein air dépendent d'un écosystème sain où la faune peut se renouveler. Lorsque des individus décident de s'affranchir des règles, c'est toute une communauté qui en subit les conséquences.