Alex Perron n'a plus de patience pour ce genre de comportement en ligne
Crédit photo: Facebook
Depuis quelque temps, le chroniqueur Alex Perron en a gros sur le coeur concernant un phénomène qui semble malheureusement sans fin: les commentaires gratuits et souvent cruels sur l'apparence des autres.
C'est à travers sa chronique diffusée sur Noovo Info qu'il a décidé de mettre les choses au clair, en prenant pour exemple la chanteuse Nelly Furtado, récemment la cible d'une vague de remarques désobligeantes sur ses réseaux sociaux.
Ce qui frappe particulièrement Alex, c'est cette question qu'il se pose encore et encore: pourquoi certaines personnes ressentent le besoin d'écrire publiquement des jugements sur le corps d'autrui?
« En quoi le corps d'une autre personne te dérange tellement que tu ressens le besoin viscéral de l'écrire publiquement sous une publication? Pourquoi ce besoin de faire une blague méchante pour blesser, pour attaquer gratuitement? »
Selon lui, il n'y a rien de plus inutile et blessant que de transformer une simple opinion personnelle en attaque visible par tous.
Il admet qu'avoir des pensées critiques, ça peut arriver, mais ce qui l'inquiète, c'est ce besoin de les publier dans l'espoir que la personne visée tombe dessus. Pour lui, cela dépasse la simple maladresse: c'est une intention de blesser.
« À la limite, que tu aies envie de la juger, je peux vivre avec ça. Jases-en avec ton entourage. Fais tes savoureuses blagues en cercle restreint. Mais le besoin de le dire publiquement et espérer qu'elle tombe sur ton message, ça, je ne comprends pas et je ne le comprendrai jamais. »
Alex Perron et la critique du corps en ligne
Il rappelle que Nelly Furtado, comme n'importe qui, vit très bien avec son corps et n'a pas besoin qu'on lui fasse sentir le contraire. Ce qui choque encore davantage, c'est de constater que les auteurs de ces commentaires haineux ne ressemblent pas à des trolls isolés.
En explorant les profils de ceux qui critiquaient la chanteuse, Alex a remarqué qu'il s'agissait souvent de gens qui, en apparence, semblaient tout à fait ordinaires, parfois même des parents ou des grands-parents.
Cette dissonance entre l'image publique de ces individus et la dureté de leurs propos en ligne le laisse perplexe.
Il illustre son incompréhension par un parallèle simple: dans la vraie vie, rares sont ceux qui oseraient dire de telles choses en face.
« Je serais curieux de voir leurs réactions si un étranger se plantait devant eux pour leur dire qu'ils ont un gros cul. Si on leur disait que leur petite fille devrait rester chez elle parce que son visage est crissement laid. »
Pourtant, derrière un écran, beaucoup se permettent tout et n'importe quoi, comme si les mots perdaient leur poids. Alex insiste: ce n'est pas parce qu'un commentaire est écrit en ligne qu'il fait moins mal.
Au lieu de gaspiller autant d'énergie à pointer les courbes d'une artiste, il invite à se concentrer sur ce qui compte vraiment, les enjeux réels qui préoccupent la société.
Les attaques sur l'apparence, selon lui, n'ont jamais aidé personne, et encore moins celles et ceux qui en sont les victimes.
Source: Noovo / Alex Perron
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