Cellulaires bannis, un père québécois pète sa coche

Et pour l'un d'entre eux, la pilule passe très mal

Comme des milliers d'autres parents, ce papa québécois a reçu un document officiel de son centre de services scolaire. On y annonce qu'à compter de la rentrée 2025, les cellulaires et appareils mobiles seront complètement interdits dans toutes les écoles du réseau. Les élèves devront les ranger dans leur casier barré dès le matin et ne pourront y toucher qu'à la fin des cours.

Pour ce père, c'est tout simplement inacceptable. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il exprime sa colère. Sa crainte est que cette règle mette son fils en danger en cas de situation grave: « Qu'est-ce qui va arriver en cas d'urgence? Comment mon fils pourra m'appeler ou appeler les secours s'il y a une fusillade ou autre? »

Il envisage même d'acheter un deuxième téléphone bon marché pour le confier aux enseignants, afin que son fils ait toujours un moyen de communication à portée de main.

Les réactions en ligne ne se sont pas fait attendre. Certains soutiennent fermement la décision, estimant que les jeunes ont besoin d'une « désintox » numérique et que le personnel scolaire saura gérer les urgences. D'autres jugent la mesure trop sévère et prédisent que les élèves passeront encore plus de temps sur leur téléphone une fois à la maison.

Le débat tourne aussi autour de la sécurité. Plusieurs rappellent qu'avant les années 2000, personne n'avait de cellulaire et tout le monde s'en sortait, tandis que d'autres soulignent que des téléphones fixes sont déjà disponibles dans chaque classe ou au secrétariat.

Pour d'autres, l'objectif est clair, c'est apprendre aux jeunes à se concentrer, à interagir en personne et à se débrouiller sans gadget. Mais pour ce père, l'inquiétude demeure. Il craint qu'on prive les enfants d'un outil essentiel dans certaines situations.

Une chose est sûre, cette rentrée scolaire risque de faire beaucoup jaser.

Source: Spotted service de marde