Un Français en visite au Québec perd patience devant les fromages à l'épicerie

C'est exactement ce qui est arrivé à un Français en visite à Montréal, complètement médusé devant le prix du fromage.

Dans son pays, un kilo de gruyère ou de comté reste abordable.

Ici, il a trouvé 300 grammes vendus autour de 5,99 $, et ça l'a totalement dérouté.

Pour lui, même un cheddar tout simple coûte déjà trop cher. En se baladant entre les rayons, il n'en revenait pas de voir à quel point fromages, yaourts et compagnie faisaient grimper la facture.

Mais au fond, c'est pas juste une question de prix. Ici, la majorité des fromages sortent de petites fromageries locales qui travaillent de façon artisanale. Elles utilisent du lait de la province, s'appuient sur des méthodes traditionnelles et produisent en quantité plus limitée.

Résultat: des coûts plus élevés chaque étape, la transformation, le transport, les taxes et la rémunération des producteurs.

Les fromages importés, eux, se prennent aussi une « double peine »: droits de douane et logistique réfrigérée font monter la note. Même les fromages dits « de base » dépassent souvent les douze dollars le kilo et certaines spécialités peuvent tripler ce montant.

Le contraste est énorme pour les visiteurs européens, habitués à des rayons bien garnis à prix doux. Mais cet écart reflète aussi la fierté et le savoir-faire des producteurs québécois, qui misent sur la qualité et l'originalité plutôt que sur la production de masse.

Voici sa vidéo:

Pour plusieurs internautes, le fromage reste un petit luxe, quelque chose qu'on sort pour se faire plaisir ou pour une occasion spéciale.

Dans tous les cas, cette découverte donne un aperçu d'une culture alimentaire bien différente, où le fromage est presque un produit du terroir qu'on savoure, plutôt qu'un simple article du panier d'épicerie.

Source : ConneriesQC