Maripier Morin fait de bouleversantes confidences: chaque tournage, c'était comme aller à l'abattoir
Cinq ans : c'est le temps qu'il a fallu à Maripier Morin pour retrouver l'équilibre, la lucidité et surtout, la paix intérieure. Dans une entrevue sans filtre avec Hugo Meunier pour Urbania, l'animatrice est revenue sur une période qu'elle qualifie elle-même de « périlleuse », celle de ses anciennes habitudes de consommation.
Loin des projecteurs et de l'image publique, Maripier se confie sur ce moment où tout s'est arrêté, sur la discipline qu'il lui a fallu pour devenir sobre, mais aussi sur les tempêtes intérieures qu'elle vivait avant d'y arriver.
Elle raconte le cycle dans lequel elle s'enfermait :
« Je pouvais être de longues périodes sans consommer. C'est juste que quand je commençais, c'était sans fin. Une "chire", comme je dis, c'était embarquer dans la soucoupe sans savoir quand j'allais débarquer. »
Elle précise que tout se jouait souvent en une nuit, sur un coup de tête, une échappatoire planifiée autour de ses horaires de tournage :
« Quand je savais que je n'avais pas de shoot le lendemain, je commençais dès que j'arrivais à la maison, et je faisais la nuit au complet jusqu'au petit matin. Le lendemain, je récupérais... et sur le gros guilt, j'y retournais. »
Un lourd sentiment d'imposture pour Maripier Morin
Cependant, derrière la consommation, il y avait surtout la peur. Celle de ne pas être à la hauteur, de tomber, de se décevoir :
« J'avais toujours l'impression que j'allais mourir dans mon travail. Mon estime de moi était inexistante. Chaque tournage, c'était comme aller à l'abattoir. Ma voix intérieure me disait tout le temps : ''Tu vas te planter, grosse cr*sse d'épaisse!''. »
Elle explique qu'après chaque succès, elle ressentait le besoin de « se récompenser de ne pas être morte ».
Aujourd'hui, Maripier Morin ne cache rien : ni ses fautes, ni son cheminement.
Sobre depuis cinq ans, elle a de quoi être fière!
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9 OCTOBRE | 65 RÉPONSES Maripier Morin fait de bouleversantes confidences: chaque tournage, c'était comme aller à l'abattoir Suivez-vous Maripier Morin sur les réseaux sociaux? |
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