Marjo brise le silence sur sa vie amoureuse
Crédit photo: Facebook - Les enfants de la télé
Lors de son passage à Jeannot BBQ, Marjo a parlé sans détour de sa vie amoureuse avec Jean-Sébastien Girard.
Dans le paysage musical québécois, rares sont celles qui ont su, comme Marjo, imposer une voix aussi singulière et indomptable.
Depuis les années 1980, elle ne s'est jamais laissé dicter ses choix ni sa façon d'exister sur scène. Elle a bousculé les attentes, défié les codes, et surtout, elle n'a jamais cherché à entrer dans un moule.
Encore aujourd'hui, elle reste une figure marquante, non seulement pour son parcours musical, mais pour sa manière de vivre autrement.
C'est dans cette même lignée qu'elle s'est récemment ouverte à un aspect plus personnel de son existence, sur le plateau de Jeannot BBQ.
L'émission, portée par une ambiance bon enfant et respectueuse, a permis de revisiter son cheminement artistique, tout en laissant place à une discussion plus intime. Et comme à son habitude, Marjo n'a rien caché.
Elle a parlé de solitude, mais sans aucune trace de mélancolie ou de regrets. Chez elle, vivre seule ne rime pas avec manque, mais avec sérénité.
Choisir le silence plutôt que le compromis
Marjo a toujours fait les choses à sa manière, et sa vision de l'amour ne fait pas exception. Elle n'a ni animal de compagnie, ni voiture, ni compagnon dans sa vie quotidienne.
Et pourtant, elle va très bien. Elle le dit sans détour: elle ne cherche rien, n'attend rien. L'amour a fait partie de sa vie, mais aujourd'hui, elle ne ressent plus le besoin de se définir par une relation.
Sa complicité passée avec Jean Millaire, autant musicale qu'amoureuse, lui a laissé des souvenirs qu'elle porte avec bienveillance.
Leurs indépendances mutuelles, leurs maisons séparées, ont permis à leur lien de respirer sans étouffer. Une leçon que Marjo semble avoir bien intégrée: la proximité n'est pas forcément la condition du bonheur.
Aujourd'hui, elle trouve son équilibre ailleurs. Dans la création, dans les instants volés au tumulte, dans l'authenticité d'une vie sans compromis.
Sa solitude n'a rien de triste. Elle est choisie, assumée, habitée. Marjo inspire encore, par sa musique certes, mais aussi par cette liberté farouche qu'elle défend bec et ongles.
À une époque où la pression d'être « en couple » persiste, elle rappelle qu'on peut être bien, seule. Et que, parfois, c'est là qu'on est le plus soi-même.
Voici un extrait de sa rencontre avec Jean-Sébastien Girard: