Olivier Primeau lève le ton contre les prix en épicerie et en particulier le steak
Crédit photo: Facebook - Tout le monde en parle
Le choc a été immédiat: Olivier Primeau a partagé sur les réseaux une photo prise dans un Costco montrant un simple paquet de steaks à 108,40 $ pour 1,9 kg.
L'image, accompagnée d'un message percutant, a provoqué de nombreuses réactions.
Plus de 55 $ le kilo pour une viande d'épicerie, sans fioritures, sans étiquette prestigieuse, juste un morceau de boeuf sous cellophane.
Une réalité difficile à avaler pour plusieurs familles.
Le reflet d'une crise plus large
Dans sa publication, Olivier ne se contente pas de souligner le prix: il dénonce un système où le pouvoir d'achat fond plus vite que le contenu des paniers d'épicerie.
Il illustre la situation en rappelant qu'une personne au salaire minimum doit maintenant travailler une quinzaine d'heures pour se permettre un seul souper à base de steak.
Le tout, selon lui, pendant que certaines entreprises du secteur alimentaire publient des résultats financiers record.
Le message est clair: les écarts se creusent, et pour bien des foyers, se nourrir convenablement devient un défi. Voici ce qu'il a écrit:
« 108 $ pour un paquet de steaks au 🇨🇦
On est rendus là sous l'ère des libéraux, que vous l'avouiez ou non. lol
Pas du Wagyu.
Pas un resto 5 étoiles.
Pas livré à la maison par un chef privé.
Juste du steak d'épicerie, sous plastique.
1,9 kg pour 108,40 $ = plus de 55 $ le kilo.
Comment une famille moyenne est censée s'offrir ça?
Tu travailles 15 heures au salaire minimum juste pour te payer un souper.. c'est ça le Canada des libéraux? 👀
Pendant ce temps-là, les géants de l'agroalimentaire annoncent des profits records.
Mais c'est correct c'est des amis 🙃 #lol »
Une discussion qui enflamme les internautes
La publication de Primeau a suscité un déluge de commentaires. Certains soutiennent pleinement son message, affirmant qu'aujourd'hui, bien manger est devenu un privilège.
D'autres relativisent, affirmant que la hausse des prix alimentaires n'est pas uniquement attribuable à un parti politique ou à un contexte récent, mais à des tendances économiques de fond.
Quelques-uns partagent même leurs propres astuces pour économiser, comme acheter directement à la ferme ou chercher activement les spéciaux en magasin.
Entre frustration et prise de conscience
Au-delà des débats politiques ou économiques, ce que met en lumière cette publication, c'est une détresse partagée.
Le quotidien de plusieurs familles se transforme, et l'épicerie devient un exercice de calcul.
Dans un climat où la viande fraîche rivalise avec le prix de certains luxes, l'échange provoqué par
Olivier Primeau pose une question bien concrète: à quel moment manger équilibré est-il devenu hors de portée pour une majorité de la population?
Source: Facebook - Olivier Primeau
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