Patrice L'Ecuyer se lance dans une nouvelle carrière, à 65 ans
Crédit photo: Instagram
Il a animé, joué, fait rire, ému, marqué la télévision québécoise, mais il lui manquait encore un défi à relever.
À 65 ans, Patrice L'Ecuyer fait ce que personne n'attendait de lui : il se lance dans son premier one-man-show, intitulé Après seulement 32 ans d'absence sur scène.
Un titre plein d'autodérision, mais surtout une déclaration d'amour au métier et à la vie.
Quand l'équipe du 7 Jours lui demande pourquoi il a décidé de monter seul sur scène pour la première fois, Patrice éclate de rire :
« Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on ne comprenne pas! On peut réaliser de grands rêves à 65 ans. Pourquoi on s'arrêterait d'avancer à cause de notre âge? »
Ce spectacle, c'est un peu un retour aux sources pour celui qui a toujours été un amuseur public dans l'âme.
Il s'y montre sans filtre, vulnérable, drôle, touchant, loin de l'image polie de l'animateur télé qu'on connaît :
« Je me suis toujours amusé dans mon métier. Pourquoi je m'en priverais aujourd'hui? »
Une aventure approuvée par la blonde de Patrice et redoutée par ses amis
Derrière lui, sa conjointe ne l'a jamais lâché :
« Elle m'a demandé si je le sentais. J'ai dit oui. Elle était bien contente pour moi. Elle ne veut même pas voir le show avant la première! »
Ses amis, eux, ont eu plus peur pour lui :
« Certains me disent que je me mets en danger. Mais honnêtement, j'ai déjà pris bien plus de risques dans ma carrière. »
Le public va découvrir un Patrice L'Ecuyer inattendu : celui d'un adolescent mal dans sa peau, surnommé « Dents d'acier » à l'école :
« J'étais maigre, j'avais de l'acné, les dents par en avant. Mon orthodontiste avait gardé mon moule, parce que j'étais son pire cas en carrière! »
Rien ne laissait présager qu'il deviendrait un jour le séduisant Clovis dans Blanche :
« J'étais loin d'être le gars populaire. Je n'allumais même pas quand on me faisait des avances! »
Sur scène, Patrice revient sur ses débuts, ses échecs, ses doutes :
« Les gens vont sortir du spectacle en ayant l'impression de me connaître vraiment. Je me montre vulnérable, oui, mais aussi reconnaissant. »
Source : 7 Jours
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