Valérie Plante se livre après la mairie et révèle l'ampleur de son épuisement

Elle dévoile l'envers d'un rythme qui l'a poussée à s'isoler malgré son éternel sourire public.

Son texte, rédigé comme une page de journal intime, surprend par sa sincérité. Celle qui semblait infatigable admet que son corps réclamait une vraie pause, loin des critiques et des obligations officielles.

Elle raconte que même si les photos de plage la montraient rayonnante, son système était en mode survie. La désintox dont elle parle n'a rien d'un luxe, mais d'un strict besoin physique et émotionnel.

Elle confie qu'elle n'avait plus l'énergie d'interagir avec les gens. En civil, elle évitait les contacts, incapable d'affronter une conversation spontanée. Ce repli l'a menée à passer ses congés enfermée chez elle simplement pour tenir jusqu'à la semaine suivante.

Elle rappelle qu'être mairesse exige discipline et sacrifices, qu'il faut absorber les attaques sans riposter.

Cette maîtrise constante a grugé sa force intérieure, l'empêchant parfois de saluer les citoyens par fatigue pure.

Son message explique aussi qu'elle partageait sa colère seulement avec quelques proches. Le public, lui, ne voyait qu'une femme de fer, jamais le coût réel de ce rôle qui l'obligeait à rester droite même au milieu des critiques.

Voici la publication Instagram où elle expose cette période difficile avec une honnêteté frappante :

Aujourd'hui, elle affirme sentir un véritable changement. Elle recommence à regarder les gens dans les yeux, un signe qu'elle revient vers la spontanéité qu'elle avait perdue. Elle lance même un message réconfortant aux Montréalais en disant qu'ils lui ont manqué.

Elle invite maintenant les citoyens à lui parler s'ils la croisent au parc, à l'épicerie ou dans l'autobus. Un geste simple, mais lourd de sens pour celle qui avoue s'être éteinte peu à peu sous la pression des responsabilités.

Cette franchise déstabilise, mais humanise profondément celle qui a dirigé Montréal pendant huit ans, parfois applaudie, parfois critiquée, mais toujours engagée. Sa transition vers une vie plus légère semble marquer un retour à elle-même.