Une montée de rage chez les ratons laveurs dans plusieurs régions du Québec inquiète les autorités
Ce n'est pas une petite alerte, c'est un vrai signal rouge. Depuis le début de l'été, la rage du raton laveur refait surface au Québec et les chiffres donnent froid dans le dos.
On compte maintenant 67 cas confirmés depuis décembre, alors qu'il n'y en avait que 32 auparavant.
Ce sont surtout l'Estrie et la Montérégie qui sont à risque.
Au départ, tout semblait sous contrôle.
La maladie circulait surtout dans la vallée du lac Champlain, un secteur déjà surveillé de près.
Puis, sans prévenir, la situation a changé.
En août, cinq cas ont été confirmés du côté de Stanstead.
Ce détail inquiète particulièrement : les animaux infectés viendraient tout droit du Vermont.
Autrement dit, le virus traverse la frontière et s'installe plus au Nord.
Au Québec, une course contre la montre contre les cas de rage avec les ratons laveurs
Devant cette flambée, le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a lancé une opération d'urgence.
Ce n'était pas arrivé depuis 20 ans.
Des équipes sont déployées sur le terrain pour capturer, vacciner et marquer les ratons laveurs.
Plus de 650 animaux ont déjà été traités, dans l'espoir de limiter la propagation.
Cinq autres bêtes, déjà atteintes, ont dû être euthanasiées pour analyses, et toutes étaient infectées.
Quand elle touche l'humain, la rage est presque toujours mortelle.
Pour tenter de garder le contrôle, Québec prolonge l'interdiction de transporter des animaux susceptibles d'être porteurs jusqu'au 5 décembre.
L'idée : empêcher le virus de voyager et de s'étendre à d'autres régions.
On demande aussi aux citoyens d'être attentifs : ne touchez jamais un animal sauvage, même s'il semble calme ou blessé.
Signalez tout comportement étrange aux autorités.
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