Le retour en force du streptocoque du groupe A cause le décès de deux enfants en bas âge

Publié le 17 décembre 2022 à 14h52
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Alors que la province de Québec connaît présentement un augmentation du nombre de personnes infectées par des virus s'attaquant au système respiratoire tels que le SARS-CoV-2, le VRS ou encore l'influenza, une bactérie a depuis peu fait son retour en force, le streptocoque du type A. Plusieurs enfants, particulièrement, sont touchés.

L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) avait d'ailleurs annoncé, le 15 décembre dernier, que quatre cas avaient été détectés dans la province, ainsi que deux décès chez des enfants de deux ans ou moins.

Le bilan de personnes infectées peut paraître faible, mais c'est tout le contraire. À titre comparatif, entre 2017 et 2021, Montréal n'aura jamais connu plus d'une personne atteinte annuellement.

Des enquêteurs épidémiologiques de l'INSPQ ont découvert qu'il n'y a aucun lien épidémiologique dans les cas présentement signalés dans la métropole québécoise. Les professionnels de la santé publique ont donc lancé un appel aux personnels soignants afin qu'ils restent attentifs à différents symptômes liés au streptocoque. Les symptômes chez les enfants inquiètent notamment les experts.


Le Québec ne fait cependant pas exception. En effet, l'Organisation mondiale de la santé (OSM) a déclaré que des cas avaient d'ores et déjà été signalés dans différents États européens tels que la France, l'Irlande, les Pays-Bas, la Suède ou encore le Royaume-Uni. Une hausse importante du nombre de personnes infectées a pu être observée dans les dernières semaines.

L'OMS estime que la hausse observable pourrait être liée à la grande circulation des virus respiratoires cités ci-haut. Selon ce qui a été affirmé, les virus en question peuvent augmenter le risque d'infection au streptocoque.

Les principaux symptômes qu'amènent le streptocoque du type A sont, d'après le gouvernement du Canada, des infections de la gorge ou des sinusites, soit des maladies plutôt bénignes.

Cela étant dit, même s'il est plutôt rare, certaines infections que l'on appelle « invasives » peuvent amener diverses complications. Parmi celles-ci, une maladie plus grave, comme une pneumonie, une infection à bactérie mangeuse de chair ou un syndrome du choc toxique sont possibles. Ces complications plus graves peuvent parfois même conduire à des décès.

Une résidence privée pour aînés (RPA) située à l'ouest de l'île de Montréal a également, l'été dernier, connu une éclosion en ses murs. Cela aura causé quatre décès parmi les résidents.

Sources: La Presse / La Presse Canadienne
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