Une professeure dit pourquoi on ne peut pas traiter tous les élèves de la même manière
Crédit photo: TikTok | Freepik
Sur TikTok, une enseignante du primaire a trouvé une façon simple et parlante d'aborder la justice en classe. Elle part d'un jeu avec des pansements pour montrer que traiter tout le monde pareil ne veut pas dire être juste.
Son activité capte l'attention, mais surtout, elle installe une base claire pour parler d'équité avec des enfants de 6 à 12 ans. On sort de la théorie pour aller dans du concret que les jeunes comprennent tout de suite.
Le principe est direct. En début d'année, l'enseignante invite les élèves à nommer des blessures vécues : coude éraflé, genou écorché, coup à la tête. Ensuite, elle pose un pansement au même endroit pour tout le monde, peu importe leur récit.
Rapidement, les élèves remarquent l'absurdité : un pansement au coude n'aide pas un mal de tête. La discussion démarre là. Offrir exactement la même chose à tous ne répond pas aux besoins réels.
Pour être juste, il faut s'ajuster. Chaque enfant ne vit pas la même réalité; fournir le bon soutien au bon moment devient la clé.
Comprendre la différence : égalité vs équité
L'égalité, c'est donner la même ressource à chacun. L'équité, c'est adapter la ressource à la situation.
En classe, ça peut vouloir dire plus de temps pour un examen, un casque anti-bruit pour mieux se concentrer, un coin calme pour gérer l'anxiété, ou une collation prévue pour un élève diabétique.
On ne favorise personne; on met plutôt tout le monde sur la ligne de départ avec des outils qui conviennent. Cette nuance change l'ambiance d'une classe. Les élèves développent de l'empathie.
Ils comprennent mieux pourquoi un camarade reçoit un soutien particulier et cessent d'y voir une « permission spéciale ».
Cette approche a d'autres avantages. Elle donne aux enseignants un langage commun et une démonstration visuelle facile à reprendre. Elle alimente des conversations constructives avec les parents et l'équipe-école.
Voici sa vidéo (en anglais uniquement) :
Elle reste en tête des enfants, parce qu'elle se vit, elle ne se résume pas à une règle affichée au mur. Surtout, elle installe l'idée qu'une classe inclusive n'est pas un idéal flou : c'est une série de petits gestes adaptés, jour après jour.
Au final, le message est clair. Être juste, ce n'est pas uniformiser; c'est reconnaître les besoins et y répondre. En misant sur l'équité, on crée un milieu où chaque élève a une vraie chance de réussir.
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