Charles Lafortune sonne l'alarme et dénonce une situation inquiétante concernant TVA
Crédit photo: Instagram
La rentrée télé de TVA, qui avait lieu cette semaine, n'avait rien du grand spectacle habituel.
Pas de tapis rouge, pas de glamour, une ambiance sobre, presque neutre, bien différente de celle de Radio-Canada qui a opté pour un déploiement éclatant.
Charles Lafortune a donc lancé un cri de coeur.
En entrevue avec Philippe-Vincent Foisy sur LCN, l'animateur et producteur n'a pas mâché ses mots.
Il a affirmé, sur un ton ferme:
« La télé privée souffre bien sûr de tous les revenus publicitaires qui faisaient en sorte qu'elle pouvait financer des émissions. Et tous ces revenus publicitaires sont en baisse. Notre télévision fait face à une concurrence déloyale de la part des plateformes numériques étrangères. »
Il a ajouté un exemple frappant:
« Souvent, il y a plusieurs marques de télé où c'est impossible d'installer soit un TOU.TV, un TVA+. On doit payer ces marques de télé pour pouvoir préinstaller ces applications-là. »
Un frein majeur, selon lui, à l'accessibilité des plateformes québécoises.
Un constat inquiétant partagé par PKP
Quelques heures plus tôt, c'est Pierre Karl Péladeau lui-même qui avait donné le ton lors de son discours d'une trentaine de minutes.
Un discours sans détour: l'avenir de la télé privée au Québec est fragile.
Les revenus publicitaires chutent depuis des années et rien n'indique une stabilisation prochaine.
TVA, comme d'autres réseaux privés, se bat pour survivre dans un marché où les géants étrangers dictent la cadence.
Le message de Charles Lafortune est clair: il faut agir.
Le public a besoin d'une télé privée forte, créative et accessible, mais pour y arriver, il faudra que l'industrie trouve des solutions rapides et efficaces.
Ce sera donc à suivre.
Source: Vedette Québec
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