Guy Jodoin dévoile quelle scène l'a rendu le plus mal à l'aise à tourner en carrière
Guy Jodoin est de ces comédiens qu'on reconnaît pour leur capacité à tout jouer, avec sincérité et aplomb.
Mais cette fois, dans la série
La dernière communion, il admet avoir été déstabilisé comme rarement auparavant et c'est à cause d'une scène bien particulière!
Un rôle audacieux qui pique la curiosité
Dans une entrevue accordée au magazine
7 Jours, Guy Jodoin revient sur son implication dans cette comédie singulière.
Elle raconte l'histoire de trois frères ayant passé la majeure partie de leur vie dans une communauté religieuse et qui décident de « défroquer ».
Guy incarne frère Paul, le plus discret du trio, un homme en pleine découverte de sa se*ualité après des années de répression:
« Ce qui m'a accroché, c'est l'angle religieux. J'ai souvent joué des gais à l'écran, mais jamais dans un contexte comme celui-là.
Il y a quelques années, j'ai même dû dire publiquement que je n'étais pas gai parce qu'il y avait des rumeurs persistantes! »
Parmi toutes les scènes tournées, celle qui a le plus mis Guy mal à l'aise n'est pas nécessairement celle qu'on croit.
Il décrit avec franchise le tournage d'une scène où il se fait plaisir à lui-même, qu'il voulait rendre douce et lumineuse:
« Même si La dernière communion est une comédie, je ne voulais pas que ce soit vulgaire. C'est un moment de délivrance pour lui. »
Cependant, ce n'est rien comparé à ce qui l'a vraiment fait sortir de sa zone de confort:
« Rencontrer un comédien, qu'on le connaisse ou pas, pour faire semblant de coucher avec lui, ça, ça met mal à l'aise! »
Un regard tendre sur la religion
Loin de renier ses racines, l'acteur partage aussi des souvenirs touchants de son enfance dans une famille pratiquante:
« Mon père aurait été prêtre s'il n'avait pas eu le coup de foudre pour ma mère, qu'il a rencontrée dans une pièce de théâtre montée par des religieuses! »
L'église était, à l'époque, un lieu de rassemblement et de chaleur humaine.
Par contre, avec le temps, l'éloignement physique et peut-être spirituel s'est installé:
« Quand notre église a fermé et qu'on a dû aller plus loin, j'ai décroché. »
Une performance courageuse et humaine
Avec
La dernière communion,
Guy Jodoin ose, tout en gardant cette sensibilité qui le rend si attachant aux yeux du public.
Il offre un frère Paul fragile, touchant, souvent drôle, mais surtout humain dans son exploration tardive de soi.
Un rôle qui, malgré les malaises de plateau, semble lui coller à la peau avec justesse.
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