Les salaires moyens au Canada sont dévoilés et le Québec fait bonne figure

Dans son rapport publié le 30 octobre, l'organisme fédéral révèle que le salaire hebdomadaire moyen au Canada atteint maintenant 1 312 $, ce qui équivaut à environ 68 000 $ par année.

C'est une progression d'environ 3 % sur un an.

Ce qui est intéressant, c'est que cette augmentation ne vient pas d'une explosion du nombre d'emplois.

Le nombre total de postes salariés n'a presque pas bougé, soit un maigre +0,2 %.

Ça signifie que l'augmentation provient surtout des salaires eux-mêmes et non d'un marché du travail soudainement en plein boom.

Les secteurs qui ont tiré l'ensemble vers le haut sont notamment l'administration publique, la construction et les services de gestion, alors que d'autres, comme le commerce de détail ou certains services professionnels, ont ralenti.

Pendant ce temps, le nombre de postes vacants est tombé à 457 400, son plus bas niveau depuis 2017, ce qui confirme que le marché du travail est en train de se resserrer.

Le Québec fait plutôt bonne figure : les salaires ont augmenté plus rapidement ici qu'ailleurs, avec une progression de 4,4 % sur un an.

Le salaire hebdomadaire moyen s'élève maintenant à 1 276 $, soit environ 66 366 $ par année.

Le Québec ne se trouve pas en tête du classement, mais il n'est pas non plus en bas de l'échelle.

On retrouve encore les Territoire du Nord, l'Alberta et certaines provinces à forte industrie énergétique en haut de la liste.

Ici, ce qu'on retient surtout, c'est le rythme de croissance : il est parmi les plus rapides au pays.

On note aussi une baisse assez marquée du nombre de postes vacants dans la province, soit environ 17 300 de moins qu'à la même période l'an dernier.

C'est un signe que des secteurs qui manquaient cruellement de main-d'oeuvre il y a quelques mois commencent tranquillement à se stabiliser.

Pourquoi cette hausse maintenant? Statistique Canada avance trois raisons : une plus grande présence de métiers mieux rémunérés dans les chiffres,
la hausse continue des taux horaires qualifiés et le simple fait que 2024 avait connu une stagnation, qui accentue l'effet de rebond en 2025.

Bref, on gagne un peu plus, mais on paie aussi plus cher pour vivre.

Source : MonFric