Olivier Primeau se vide le coeur après la fermeture d'un restaurant de poutine
Crédit photo: Instagram
Olivier Primeau est en colère. Ce n'est pas pour rien : un restaurant couronné deux années de suite pour offrir la meilleure poutine au Québec vient de fermer ses deux établissements, incapable de tenir le coup face à l'inflation.
Pour l'homme d'affaires, ce n'est pas juste une triste nouvelle, c'est un symbole d'un système qui craque de partout.
Derrière cette fermeture, il voit une réalité inquiétante.
Les coûts de tout explosent : les ingrédients, les loyers, l'électricité, les salaires.
Les restaurateurs n'arrivent plus à suivre.
Leurs marges fondent à vue d'oeil.
Quand il n'y a plus assez d'argent pour faire rouler une entreprise, la fin devient inévitable.
Résultat : des commerces ferment les uns après les autres, des emplois disparaissent et des rues autrefois vivantes se vident doucement.
Ce n'est pas qu'une question d'affaires, c'est tout un cercle vicieux qui s'installe.
Les gens paient plus cher pour moins de choix, l'argent a de moins en moins de valeur et petit à petit, la confiance s'érode.
C'est ça, l'effet domino de l'inflation : elle n'épargne personne.
Olivier Primeau dit le fond de sa pensée sur la fermeture du restaurant
Ce qui choque le plus Olivier Primeau, c'est que ce n'est même pas un petit « resto » inconnu.
On parle ici d'un lieu emblématique, reconnu comme le meilleur pour un plat aussi québécois que la poutine.
Si un établissement comme celui-là ne réussit pas à survivre, que peuvent espérer les autres?
Dans son message, il ne cache pas sa frustration envers dix ans de politiques qu'il juge responsables de cette situation.
À ses yeux, elles ont fragilisé les PME, appauvri la classe moyenne et créé une économie où même les meilleures idées finissent par s'éteindre.
Une bien triste situation.
Source : Petit Petit Gamin
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