Marineland menace d'euthanasier 30 bélugas si Ottawa ne paie pas d'ici très bientôt
Un silence lourd plane au-dessus des bassins. Trente bélugas, enfermés à Marineland, attendent. L'annonce tombe comme un coup de massue : s'ils n'obtiennent pas de fonds d'urgence d'ici mardi soir, ils pourraient être euthanasiés.
Vendredi, la direction de Marineland a envoyé une lettre au gouvernement fédéral. Un message clair. Sans aide financière, le parc dit ne plus pouvoir assurer les soins nécessaires à ces mammifères marins qui mesurent jusqu'à cinq mètres.
« Nous prendrons la décision déchirante de les euthanasier. »
Un ultimatum, ni plus, ni moins.
Un transfert refusé pour les bélugas de Marineland
Avant cette menace, le parc avait tenté une autre carte : envoyer ses bélugas en Chine, au Chimelong Ocean Kingdom.
Un projet refusé par Ottawa, qui ne voulait pas voir ces animaux replongés dans un cycle de divertissement et d'exploitation.
La ministre des Pêches et des Océans, Joanne Thompson, a été ferme :
« Le fait que Marineland n'ait pas prévu d'alternative viable ne place pas la responsabilité de couvrir vos dépenses sur le gouvernement canadien. »
Ce bras de fer n'est pas seulement canadien. Partout dans le monde, les parcs marins vacillent. En France, le Marineland d'Antibes vit une crise similaire. Le modèle s'essouffle, mais les animaux, eux, restent.
Alors que les heures s'égrènent, le sort des 30 bélugas reste suspendu.
Aide financière? Recherche d'un sanctuaire, ou la fin annoncée? Le pays retient son souffle et derrière cet ultimatum, une question résonne :
que fait-on des animaux qu'on a enfermés toute leur vie, quand le rideau tombe?
Ce sera donc à suivre, pour cette histoire à briser le coeur.
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