Récemment, le journaliste Philippe de Montigny, de Radio-Canada, dévoilait des informations qui ont fait sourciller beaucoup de monde.
Un associé fiscal de Toronto, Rohith Krishnan, a tenu à souligner que toutes journées travaillées méritaient d'être payées. À cet effet, il a tenu à demander une intervention gouvernementale afin de prendre en charge cette situation restée dans un flou juridique.
De son côté, Ella Bédard, avocate au Workers' Action Centre, qualifie cette situation de forme de vol de salaire, qui s'ajoute notamment à d'autres pratiques injustes comme les heures supplémentaires non payées. Elle pointe entre autres la pression financière accrue sur les salariées alors que le coût de la vie augmente sans cesse.
La spécialiste en ressources humaines Annie Boilard note qu'il est rare que des employeurs offrent une compensation pour cette journée non payée. En effet, rien ne favorise une rémunération équitable pour le 29 février.