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Anick Lemay fait de bouleversantes confidences sur les séquelles de son cancer


PUBLICATION
Eve Demers
19 mai 2025  (9h13)
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Anick Lemay
Crédit photo: Instagram

Cela fait déjà sept ans qu'Anick Lemay a reçu ce coup de massue: un diagnostic de cancer du sein.

Mais même si le pire est derrière elle, même si elle peut aujourd'hui dire qu'elle est en santé, ce n'est pas toute l'histoire.
Dans une entrevue poignante accordée au magazine 7 Jours, l'actrice québécoise se livre avec franchise sur ce qui persiste après les traitements.
Ce qui reste.
Ce qu'on ne voit pas.

« Je ne voulais plus être associée au cancer. »

Longtemps, elle a décliné toutes les demandes liées à la maladie.
« J'avais besoin de prendre un pas de recul. Je ne voulais plus être associée au cancer. [...] Finalement, je me suis rendu compte qu'on ne s'en sort jamais vraiment. »

Aujourd'hui, Anick Lemay accepte de redevenir visible et elle le fait en grand, en devenant la porte-parole de la Maison Rose, un lieu unique en Amérique du Nord qui accompagne les femmes atteintes ou survivantes d'un cancer du sein.
Un endroit beau, chaleureux, sans apitoiement, où l'on mise sur la lumière, les solutions et surtout le soin:
« Oui, reconnaissance est le bon mot. C'est vraiment ce que je ressens. »

Des séquelles physiques invisibles mais bien réelles

Sa réalité à elle, c'est un corps qui ne sera plus jamais comme avant:
« Physiquement, je suis hypothéquée. J'ai reçu deux prothèses mammaires. On a prélevé un muscle dans mon dos pour reconstruire ma poitrine. J'ai toujours un anneau qui me serre. Mon corps s'est raidi. Comme un corset permanent. »

Elle parle aussi de douleur, de doigts engourdis, d'exercices à faire chaque jour, de coûts en physiothérapie et de l'importance de ces soins qui, à la Maison Rose, seront désormais offerts gratuitement.

« On sous-estime les séquelles. »

Le cancer du sein, ce n'est pas juste la chimiothérapie, la perte des cheveux ou les visages gonflés par la cortisone.
C'est ce qui suit.
Ce qui dure:
« Il y a tout le reste, et ce ''tout le reste'' est beaucoup plus violent. »

Pendant longtemps, elle a eu peur. À chaque heure, chaque jour, chaque semaine:
« Dès qu'il y a quelque chose d'anormal, le sol se dérobe sous mes pieds. »

Aujourd'hui, cette peur s'estompe.
Elle revient parfois, bien sûr, mais moins fort, moins souvent.
Être mère, c'est vouloir vivre à tout prix.
Anick Lemay est aussi maman et cette réalité amplifie tout.
« On ne peut pas mourir quand nos enfants sont petits. »

Avec l'arrivée de sa fille Simone, maintenant âgée de 18 ans, sa perspective a changé.
Même son corps l'a senti: elle ne supportait plus les manèges, les vertiges sont apparus.
Une forme de protection instinctive.
Elle insiste: l'annonce du cancer aux enfants, ça compte.
Ça aussi, ce soutien-là, la Maison Rose va l'offrir.
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