Antoine Bertrand revient sur l'émotion suscitée par son discours du 24 juin
Crédit photo: Facebook - Bonsoir Bonsoir!
Antoine Bertrand était récemment de passage à l'émission Bonsoir, Bonsoir! pour discuter d'un épisode qui l'a profondément marqué.
Invité dans le cadre de la dernière semaine d'animation de Jean-Sébastien Girard, il est revenu sur son discours livré lors du Grand Spectacle de la Saint-Jean-Baptiste, présenté au parc Maisonneuve, à Montréal.
Un moment qu'il qualifie sans détour comme l'un des plus forts de sa carrière.
Son intervention, empreinte d'authenticité et de coeur, n'est pas passée inaperçue. Ce soir-là, il n'a pas simplement pris la parole.
Il a livré quelque chose de viscéral, un hommage vibrant à ce que représente pour lui la culture québécoise.
Ses mots ont touché une corde sensible chez bien des gens, résonnant à travers les réseaux sociaux, les foyers et les conversations du lendemain.
Une impulsion née d'un besoin sincère
Sur le plateau, Antoine a pris le temps de revenir sur ce qui l'a poussé à faire ce discours. Ce n'était pas un coup médiatique ni une obligation. C'était personnel.
Un élan venu d'un endroit profondément ancré en lui. Dans une période où tout semble souvent aller trop vite, trop bruyamment, il a exprimé combien il trouvait refuge dans la culture d'ici. Pour lui, c'est un repère, un ancrage, presque une berceuse dans le tumulte:
« [...] Un grand moment de gratitude par rapport à ça, parce que j'avais envie d'écrire une lettre d'amour à notre culture. Je trouve que, dans les moments où ça ne va pas bien, ou quand le bruit ambiant est trop violent, je peux toujours compter sur elle pour me rassurer, me bercer et me faire voir la vie autrement... Et, de toute évidence, je ne suis pas le seul, parce que ça a été reçu comme ça [...] »
Et il a senti que c'était le bon moment pour le dire. Parce que, parfois, il faut juste prendre le micro et dire merci, sans fioritures, sans stratégie. Juste dire ce qui doit être dit, même si ça tremble un peu.
Une onde qui continue de vibrer
L'effet de ses paroles a dépassé ce qu'il imaginait. Ce qu'il pensait être un geste simple a déclenché un écho puissant. Beaucoup de gens se sont sentis compris, représentés, touchés.
Ce n'était pas que son message: c'était un peu celui de tous ceux qui se reconnaissent dans cette culture faite de nuances, de luttes, de beauté et d'espoir.
Il repart de cette expérience avec de la reconnaissance plein le coeur et sans doute une certaine fierté bien méritée.
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