Catherine Fournier a été la cible de menaces et doit avoir des gardes du corps
Être mairesse, ce n'est pas juste gérer une ville. C'est aussi faire face à des enjeux de sécurité bien réels. Catherine Fournier, la mairesse de Longueuil, en a parlé sans filtre lors de son passage au balado Rad, animé par Olivier Arbour-Masse.
Ce qu'elle a révélé sur les menaces qu'elle a reçues et la nécessité d'avoir des gardes du corps a de quoi faire réfléchir.
Une protection rapprochée imposée par la police
Catherine Fournier fait partie des rares élus municipaux à bénéficier d'une sécurité rapprochée.
Cependant, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas elle qui en a fait la demande, comme rapporté par
HollywoodPQ:
« Ce n'est pas nous qui en faisons la demande, dans le sens où ça vient du service de police. Moi, dans mon cas, c'était en mai 2023, où le chef de police me fait savoir qu'au terme d'une analyse de sécurité, ils jugeaient opportun de créer des postes d'agent de sécurité (...) »
Elle l'ignore en partie, mais les autorités ont jugé que c'était nécessaire.
Des menaces inquiétantes, bien avant son élection
Lorsqu'on lui demande si elle a déjà reçu des menaces, la réponse est oui.
Le tout, avant même qu'elle ne soit élue:
« Je n'étais même pas encore élue, que j'en avais déjà reçu (...) La plus grosse menace que j'ai eue dans ma vie, c'était pendant la campagne à l'investiture du Parti québécois (...). »
La nature de cette menace? Effrayante:
« C'était assez explicite. C'était sur les réseaux sociaux et j'ai été chanceuse de l'avoir vu, parce que j'ai été identifiée (...) J'étais identifiée dans une photo avec des armes à feu et l'homme en question disait qu'il détestait les femmes, il détestait les femmes souverainistes et surtout Catherine Fournier, et qu'il allait procéder à ce qu'il avait à faire. »
Une déclaration glaciale, qui a évidemment poussé la politicienne à contacter la police immédiatement.
L'individu a été arrêté et souffrait de troubles de santé mentale:
« C'est déjà arrivé que j'aie dû porter plainte contre des gens pour qu'ils reçoivent de l'aide (...) », ajoute-t-elle, précisant que la santé mentale est souvent un facteur dans ces menaces.
Deux gardes du corps, mais pas au souper du dimanche
Aujourd'hui, Catherine Fournier a deux gardes du corps qui assurent sa protection au quotidien.
Ils sont présents lorsqu'elle se rend dans des lieux publics, que ce soit pour des événements professionnels ou des sorties officielles.
Par contre, hors de question qu'ils soient là en tout temps!
« Évidemment, ils ne sont pas présents lorsque je profite d'un souper tranquille en famille », lance-t-elle avec humour.
Une réalité lourde à porter
Être une figure publique, et encore plus une femme en politique, vient avec des défis que peu de gens soupçonnent.
Menaces, insultes, protection rapprochée: est-ce le prix à payer pour occuper une fonction publique en 2025?
Aimeriez-vous avoir quelqu'un pour assurer votre sécurité en tout temps, ou cette idée vous mettrait-elle mal à l'aise?
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