C'est un chagrin quotidien: Pierre Houde fait de bouleversantes confidences sur son défunt frère, Paul Houde
Crédit photo: Instagram
Dans un épisode touchant du balado Ouvre ton jeu animé par Marie-Claude Barrette, Pierre Houde livre un témoignage poignant.
Il s'est confié sur les épreuves personnelles qui ont marqué les dernières années de sa vie, évoquant notamment son divorce, le décès de son père et la perte de Paul, avec une honnêteté bouleversante.
Des années marquées par la douleur et les remises en question
C'est avec beaucoup de vulnérabilité que Pierre Houde a pris la parole lors de son passage au balado, comme rapporté par HollywoodPQ.
Invité à piger une carte de la catégorie « jaune », connue pour ses questions profondes, il s'est vu demander quel a été son plus grand défi.
« () Probablement passer à travers les six, sept dernières années () », a-t-il lancé d'entrée de jeu, en choisissant de ne pas s'attarder sur les détails de son divorce, par respect pour sa fille Michelle.
Il a ensuite évoqué la mort soudaine de son père :
« () Ç'a été, sur le plan personnel, extrêmement difficile () Il allait bien, j'ai baissé mes gardes () et je n'ai pas pu être là, j'étais à Las Vegas pour un match () »
Le départ de Paul : une peine lente et quotidienne
Moins d'un an plus tard, c'est la mort de son ami Paul qui est venue l'ébranler à nouveau.
« () Ce n'est pas une douleur brutale comme celle de mon père, mais c'est un chagrin quotidien. Ce sont les petits détails, les petits moments », confie-t-il, soulignant leurs différences de personnalité, mais aussi l'amour sincère qui les unissait.
Pierre raconte que malgré leurs vies éloignées, ils étaient « à jour » au moment du décès de Paul, ce qui lui apporte un certain apaisement.
Un processus de guérison fragile, mais réel
Avec franchise, Pierre Houde admet s'être senti souvent « à la dérive » au fil des années :
« () Je vais te l'avouer, j'ai consulté () »
Il a également partagé une anecdote pleine d'émotion sur la dernière période avec Paul :
« () Mon petit regret, ç'a été que deux semaines avant l'opération, je n'ai pas pu le voir. () L'opération a été un succès et j'ai baissé mes gardes. Jusqu'à ce qu'on m'apprenne son décès, une heure avant d'aller décrire un Grand Prix. »
Malgré la douleur, il conserve précieusement leurs échanges de courriels et se promet de les relire un jour.
Un film, un déclic, une paix intérieure
C'est finalement en regardant un film des Boys pendant les Fêtes qu'il a ressenti une paix nouvelle :
« () J'ai été capable de le regarder. Avant, c'était impensable. Je pense que je suis en paix maintenant. »
Ce témoignage vibrant de sincérité rappelle que derrière la voix emblématique des Grands Prix se cache un homme qui, comme beaucoup, porte des deuils silencieux et avance un jour à la fois.
Souhaitons-lui lumière, paix et beaucoup d'amour pour la suite.
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