Douleur, doutes et projets: David Savard se livre en toute honnêteté, après sa retraite
Crédit photo: Instagram
Après 15 saisons dans le hockey professionnel, David Savard a officiellement rangé ses patins.
C'est avec beaucoup d'authenticité qu'il a accepté de revenir sur cette grande décision au micro de Benoît Dutrizac, lors d'une entrevue sur QUB Radio, rapportée par HollywoodPQ.
Le défenseur québécois, qui a conclu sa carrière dans l'uniforme du Canadien de Montréal, ne compte pas pour autant rester inactif.
« Je veux prendre le temps de voir s'il y a des opportunités »
Même si la retraite est encore fraîche, Savard n'a pas l'intention de s'éloigner du monde du sport :
« C'est sûr qu'on va se trouver d'autres nouveaux projets. [] Ça peut être de rester dans le hockey, je connais du monde un peu partout, avec des joueurs avec qui j'ai joué. »
Pour lui, l'important est de prendre le temps de bien choisir ce qui vient après.
Des derniers instants riches en émotions
Son dernier tour de patinoire restera gravé dans sa mémoire :
« Tout m'a frappé un peu quand j'ai embarqué sur la glace avec 25 secondes à faire. J'ai regardé en haut et autour de moi, en sachant que c'était mes dernières secondes dans la LNH. »
Même s'il savait depuis plusieurs mois qu'il approchait la fin, l'émotion était bien réelle.
Le doute aussi.
Cependant, le lendemain des matchs, son corps lui rappelait pourquoi c'était la bonne décision.
Un corps usé à 33 ans
Le hockey lui a tout donné, mais il lui a aussi tout pris, physiquement :
« Pour mon dos, ils m'ont dit que des gens de 70 ans avaient le même genre d'usure. »
Les traitements, les anti-inflammatoires, l'incapacité à s'entraîner comme avant, David Savard a tout vécu :
« Un moment donné, je ne voulais pas laisser la ligue décider quand j'allais finir. »
Ses genoux, poignets, coudes et mains portent les traces des saisons passées.
Aujourd'hui, la priorité est claire : la réhabilitation.
Weber, les enfants et Martin St-Louis
Il a aussi eu le temps de parler de son ancien coéquipier, Shea Weber :
« Le plus épeurant? Je vais y aller avec Shea! Peu importe où ça frappait, même avec de la protection, ça faisait mal. »
Concernant Martin St-Louis, son dernier entraîneur?
« Il a tellement une tête de hockey, c'est fou ce qu'il voit sur la glace. »
Enfin, il a évoqué la transition familiale, entre Columbus et Montréal, en pleine pandémie :
« C'était la Covid, trouver une maison, recommencer, les enfants ont perdu des amis mais maintenant ils sont bien. »
David Savard quitte le hockey, mais pas les valeurs qui l'ont guidé.
On sent que le meilleur reste à venir.
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