Le célibat ne freine pas le désir de devenir maman pour Andréanne A. Malette
Crédit photo: Facebook - Je viens vers toi
Dans une entrevue récente accordée au 7 Jours, Andréanne A. Malette se confie avec authenticité sur sa vie personnelle, son rapport à l'amour, son envie de fonder une famille et son besoin de cultiver le bonheur à sa manière.
Depuis Les jardins dérangés, Andréanne A. Malette semble avoir amorcé un virage plus introspectif.
Un an plus tard, avec Les frontières, elle poursuit ce parcours tout en nuances, où les chansons deviennent autant de petits repères intimes.
À travers sa musique et ses confidences, on sent une artiste qui prend racine autrement, avec plus de calme, mais aussi avec une forme de rébellion douce: celle de tracer sa route à sa manière, loin des scénarios tout faits.
C'est dans une entrevue avec le 7 Jours qu'elle s'est livrée sur ces aspects de sa vie avec ouverture et spontanéité.
L'amour, pas à n'importe quel prix
Côté coeur, Andréanne ne joue pas la carte de l'urgence. Elle n'écarte pas l'idée de faire de belles rencontres, mais ce n'est pas une quête éperdue.
Pour elle, un couple ne devrait pas venir bousculer la paix qu'elle s'est construite. Si quelqu'un entre dans sa vie, ce sera parce que cette personne ajoute de la joie, pas parce qu'elle comble un vide.
Lors de son entrevue avec le 7 Jours, elle a d'ailleurs expliqué qu'elle abordait cette recherche comme n'importe quel projet important, avec lucidité et sans compromis:
« Je travaille sur le projet de rencontrer quelqu'un autant que je travaille sur n'importe quel autre projet de vie qui me tient à coeur. Quand un de mes amis souhaite me présenter quelqu'un, je suis ouverte à l'idée. J'ai rencontré des gars super fins, mais aucun ne semblait pouvoir m'offrir une relation plus le fun que ma vie de célibataire! Je ne veux pas me matcher juste pour être en couple [...] »
Une maison en désordre heureux
Lorsqu'on l'écoute parler de son quotidien, il y a dans sa voix quelque chose de ludique, presque enfantin. Plutôt que de s'imposer une routine de grande personne, elle suit ce qui lui fait du bien, quitte à délaisser les corvées.
Sa cour en est un bel exemple: au lieu d'y faire le grand ménage, elle a préféré aménager un petit coin pour les grenouilles.
Une sorte de royaume improvisé, fait de pierres, d'eau et de bois, où elle retrouve un peu de magie dans la simplicité. Ce genre de projet, même petit, semble lui apporter plus de paix qu'un emploi du temps bien rangé:
« [...] Ironiquement, ma maison est un peu à l'image du chaos qui règne dans ma tête. Récemment, au lieu de faire le ménage de mon terrain, j'ai créé un «Frogland» pour les grenouilles qui se promènent autour de chez moi. J'ai creusé un petit bassin, placé des roches, coupé des petits bouts de bois pour leur faire un sentier... Je fais ce qui me rend heureuse! »
Réinventer l'idée de famille
La maternité est un sujet qu'elle aborde avec franchise, sans tabous ni faux espoirs. Elle sent ce désir en elle, même si les conditions ne sont pas encore réunies.
Ce qui change, c'est qu'elle explore de nouvelles possibilités: celle de devenir mère en solo ou, peut-être, celle d'un projet de coparentalité avec un ami gai qui souhaite, lui aussi, fonder une famille.
« J'ai ce désir-là ancré profondément en moi, mais comme je suis célibataire, j'explore différents scénarios pour la toute première fois de ma vie. Je pourrais peut-être me lancer dans cette aventure en solo... J'ai aussi un ami homose*uel célibataire qui désire fonder une famille. Peut-être qu'on pourrait être coparents? Ces idées germent quelque part dans ma tête. Justement, dans mon spectacle, je parle de mon cheminement qui consiste à requestionner mes valeurs et à déconstruire l'idée que je me suis faite d'une vie parfaite. »
Ces options, qu'elle n'aurait peut-être jamais considérées il y a quelques années, s'imposent aujourd'hui comme des possibilités sincères. Dans ses spectacles, elle partage justement ce cheminement, cette façon de réévaluer les modèles qu'on croyait immuables.
Une réflexion qu'elle avait amorcée en toute transparence dans les pages du 7 Jours.
Source: 7 Jours
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