Une conductrice de Montréal en a assez de payer pour les cyclistes et sa vidéo fait réagir

D'un ton direct, elle commence par souligner une victoire locale: des enseignants d'Outremont ont réussi à faire baisser le prix de la vignette de stationnement, elle est passée de 100 $ à 30 $.

Mais ce geste, bien qu'apprécié, ne suffit pas à apaiser la frustration qu'elle exprime ensuite.

Ce que Nass dénonce, c'est l'accumulation des frais imposés aux conducteurs.

Les vignettes, les plaques d'immatriculation, les permis de conduire, l'essence de plus en plus chère, les taxes, les assurances et même la contribution indirecte à des services qu'ils n'utilisent pas toujours, comme le transport en commun.

Elle dresse une longue liste de dépenses, soulignant que, malgré tout ça, les automobilistes doivent encore composer avec des rues barrées, des détours et des travaux sans fin.

Elle souligne un paradoxe: ceux qui paient le plus pour circuler en ville sont aussi ceux dont les trajets sont les plus souvent compliqués ou restreints.

À l'inverse, d'autres usagers, notamment les cyclistes, semblent bénéficier d'avantages sans être soumis aux mêmes obligations.

Nass met en lumière un autre point sensible: les investissements. Selon elle, Montréal injecte des sommes colossales, comme 800 millions, dans les infrastructures cyclables.

Pendant ce temps, les conducteurs doivent absorber les coûts sans bénéficier de contreparties équivalentes. Elle questionne le fait que les cyclistes n'ont ni assurance à payer, ni immatriculation à obtenir, ni taxe spécifique à verser.

Elle interpelle directement les responsables municipaux et demande si les automobilistes n'ont pas déjà assez donné.

Voici sa vidéo:

Dans les commentaires sous sa vidéo, les réactions sont partagées. Plusieurs internautes disent se reconnaître dans son message, affirmant qu'eux aussi en ont assez de payer sans cesse davantage pour avoir le droit de circuler.

D'autres, en revanche, nuancent ses propos. Selon eux, les cyclistes ne causent pas les mêmes dégâts aux infrastructures que les voitures, qui, par leur poids et leur usage intensif, contribuent à détériorer la chaussée.

Ils estiment donc normal que les contributions financières soient différentes d'un mode de transport à l'autre.